Cette peinture navajo représente la terre blanche.
Cette peinture fait partie des peintures réalisées au cours de la cérémonie de la Voie de la Bénédiction.
La Voie de la Bénédiction n’est pas liée à la guérison d’une ou plusieurs maladies spécifiques mais à l’établissement ou au rétablissement de la paix et l’harmonie.
Cela touche la naissance et l’adolescence, le foyer ou le hogan, les mariages, la conservation ou l’acquisition des biens, la protection contre les accidents, les avertissements dans les rêves et les images, les efforts pour prolonger la vie aussi longtemps que possible.
Elle fait du but de la vie –la longévité– une possibilité réelle.
La Voie de la Bénédiction est la seule Voie qui offre son aide aux Navajos à chaque moment de son existence. Dans les relations sociales elle rend les dirigeants plus forts.
Elle procure un puissant moyen d’accéder aux plaisirs de l’existence.
Cette peinture est une représentation abstraite et très évocatrice du passage de l’être humain sur la terre.
Son motif central est un grand rectangle blanc surmonté d’un plus petit symbolisant le monde actuel, le cinquième.
Au bas de la peinture, les empreintes de pas de l’homme surgissant des mondes inférieurs suivent une piste rouge et bleue, la piste des âmes non initiées.
L’homme doit en premier lieu franchir le seuil, gardé par deux êtres sacrés «ceux-qui-vont-ensemble ». Ce sont les êtres sacrés au travers desquels l’esprit humain est introduit dans la matière.
Après que l’homme a été crée entre leur bras tendus, sa piste prend une couleur jaune. Elle est désormais bénie et devient le chemin du Pollen.
Ce chemin parcourt le monde présent sous la forme d’un pied de maïs qui traverse de part en part les deux rectangles.
Le plant est entouré d’un champ blanc bordé de jaune : le champ de cérémonie sacré de la vie humaine.
Les empreintes de l’homme suivent ce chemin de bas en haut, rencontrant d’abord sur la droite la courbe de l’arc en ciel femelle, puis sur la gauche son opposé complémentaire, la ligne brisée de l’éclair mâle.
Des deux cotés de la tige, dans le champ blanc, se trouvent des représentations de Dontzo, – la grande mouche -. En temps que messager spirituel, elle indique aux héros du chant ce qu’ils doivent faire ou éviter, quand ils doivent obéir ou se rebeller.
Ayant atteint le sommet du petit rectangle, le chemin se prolonge ensuite, toujours marqué d’empreintes, au-delà d’Oiseau-Bleu, qui symbolise les nouveaux commencements et la joie spirituelle.
Ma peinture mesure 50X40 cm et elle est en ventes.
N’hésitez pas à me demander des informations soit dans avis ci-dessous soit par mail : brigitte.dethelin@gmail.com sur ma peinture et je vous répondrais rapidement.
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